Rupture et fuite de prothèses mammaires : surveillance et prise en charge à Bordeaux et Royan
L’augmentation mammaire par pose d’implants est l’une des chirurgies esthétiques les plus répandues. L’une des principales craintes liées à cette chirurgie est sans doute le risque de rupture d’implant.
Bien qu’il s’agisse d’un fait rare, la possibilité d’un implant mammaire percé n’est pas inexistante. Il faut donc savoir en reconnaître les signes pour une meilleure prise en charge.
Voici tout ce que vous devez savoir sur le sujet.
Rupture et fuite d’implants mammaires : de quoi parle-t-on ?
La rupture d’une prothèse mammaire remplie de sérum physiologique entraîne la fuite de la solution saline. La rupture et la fuite du contenu de l’implant sont donc visibles immédiatement avec un sein qui se « dégonfle » comme un ballon en quelques jours.
Le sérum physiologique n’étant pas dangereux pour l’organisme, la rupture de ce type de prothèse n’entraîne pas de complications ou de risques médicaux. Le seul désavantage est d’ordre esthétique.
S’agissant des prothèses remplies de gel de silicone, après leur implantation, un tissu cicatriciel va se former autour de l’implant. Il s’agit d’une fine pellicule souple entre l’implant et les tissus environnants appelée capsule périprothétique.
On peut différentier plusieurs cas de rupture. La plus fréquente est la rupture intracapsulaire où le gel de silicone est maintenu par la capsule périprothétique. Il n’y a pas de fuite, puisque le gel ne s’écoule pas en dehors de l’enveloppe et n’entre donc pas en contact avec les tissus environnants.
L’autre cas pouvant se présenter est une rupture extra-capsulaire avec le gel de silicone qui traverse la capsule périprothétique et se propage dans l’organisme. La fuite peut entraîner une réaction inflammatoire.
Les causes de la rupture et de la fuite de prothèses mammaires à Bordeaux et Royan
La rupture d’un implant mammaire et la fuite du gel qu’il contient sont des faits rares. Plusieurs facteurs internes comme externes peuvent expliquer leur survenue :
- L’usure progressive, la « fatigue » de la prothèse qui reste la cause la plus fréquence.
- La formation de coques ou contractures capsulaires : la membrane présente autour de l’implant se rigidifie.
- Un remplissage excessif ou un sous-remplissage de la prothèse.
- Un choc important au niveau du thorax, par exemple lors d’un accident de voiture ou d’une chute.
- Une pression excessive et répétée sur la prothèse, par exemple lors d’une mammographie.
Les signes de rupture et fuite de prothèses mammaires
Plusieurs éléments peuvent indiquer la rupture ou la fuite d’un implant mammaire. On peut notamment citer le changement de forme ou de taille du sein, l’apparition de gonflements ou de plis, un durcissement du sein, des fourmillements, des engourdissements, un écoulement par la cicatrice, ou encore une inflammation.
Parfois, la rupture de l’implant peut aussi être asymptomatique comme c’est souvent le cas pour les ruptures intracapsulaires. La rupture est alors identifiée lors d’un rendez-vous de contrôle avec votre chirurgien, d’où l’importance de ne pas les négliger.
À l’apparition du moindre symptôme suspect, il convient de contacter votre chirurgien pour vérifier l’état des prothèses.
Contrôle des prothèses mammaires à Bordeaux et Royan
La surveillance des prothèses mammaires afin de déceler tout signe de rupture ou de fuite doit passer par un contrôle régulier auprès de votre chirurgien esthétique.
Il est conseillé de planifier cet examen clinique à 1 an, 3 ans, 5 ans, 7 ans et 10 ans après la pose des implants. Au-delà de 10 ans, les contrôles peuvent être rapprochés à 1 par an du fait du risque plus important d’usure des prothèses.
Lors de ces consultations de contrôle, le chirurgien pourra réaliser une échographie s’il l’estime nécessaire.
Prise en charge des ruptures et fuites de prothèses mammaires à Bordeaux et Royan
S’il y a soupçon de rupture d’implant mammaire, la réalisation d’examens d’imagerie médicale (échographie ou IRM) est nécessaire afin de confirmer la rupture et de vérifier s’il y a fuite et dans quelle proportion.
Une réintervention chirurgicale peut alors être planifiée avec différents degrés d’urgences selon le type de rupture rencontré. Par exemple, la rupture extra-capsulaire suppose une ré-opération plus urgente que les autres cas du fait de l’écoulement du gel de silicone dans l’organisme.
En réalité, il n’y a que très rarement une urgence à opérer rapidement. Cela est évalué au cas par cas en fonction de chaque patiente.
S’agissant de la conduite à tenir vis-à-vis de la capsule périprothétique, le geste de capsulectomie (le fait de retirer la capsule) peut être adapté en fonction de chaque cas, il peut être partiel ou total. Il sera discuté au préalable avec la patiente en fonction de la situation, en faisant un geste personnalisé.
L’intervention vise à retirer les implants percés et à les remplacer par de nouvelles prothèses. Elle se déroule dans les mêmes conditions qu’une pose d’implants mammaires, c’est-à-dire sous anesthésie générale.
Les incisions se font généralement au niveau des cicatrices de la première intervention afin d’éviter la création de nouvelles cicatrices.
On peut remplacer les implants mammaires à l’identique, mais il est aussi possible d’en poser avec des tailles et/ou formes différentes si la patiente en fait la demande.
Il est ainsi essentiel de respecter les consultations de contrôle après votre augmentation mammaire afin de garantir un bon suivi de vos implants.